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OUT OF THE BLUE

14 octobre 2008

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14 octobre 2008

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4 mai 2008

Facebook c'est pour les ploucs ! et les pigeons...

AUJOURD'HUI, J'AI MIS FIN A MON COMPTE FACEBOOK

facebookOui. J'ai commis l'impensable. Un vrai suicide social. Un génocide relationnel. D'un clic d'un seul, j'ai liquidé de mon ordinateur une centaine d'"amis" si tant est que ce terme puisse avoir un sens dans le monde virtuel.

Plus exactement, j'ai "désactivé" mon compte Facebook, et cela, dans le language de ce site, ca veut simplement dire que mes informations sont retirées, mais pas effacées ! Au cas où me viendrait l'envie de "réactiver" mon compte, il me suffit de me reconnecter !!! Big Brother est vigilant. Surtout avec les informations qu'il obtient sur nous.

Deux raisons à cette désactivation :

1) La politique de "confidentialité" de Facebook : Facebook peut également récolter des informations à votre sujet à partir d'autres sources, comme les journaux, les blogs, les services de messagerie instantanée et les autres utilisateurs Facebook, via l'utilisation de ce service (par ex. un tag sur une photo) afin de vous offrir des informations plus utiles et un service personnalisé.

C'est assez vague. Surtout le dernier mot : "personnalisé". Mais pour qui ? Pour nous ou pour les annonceurs en mal de clients ? Facebook a cet avantage de pouvoir cibler très précisément les habitudes culturelles, sociales, de consommation de millions et de millions de gens à travers le monde. Un fichier client pour lequel les plus grands groupe se damneraient afin d'avoir accès ! Voir cet article qui explique comment ils procèdent pour cibler les consommateurs.

Mon passage préféré dans la charte Facebook de confidentialité : En utilisant Facebook, vous donnez votre accord pour le transfert et le traitement de vos données personnelles aux États-Unis.

2) Les envois abusifs d'application absurdes et stupides me gavaient. Surtout quand, pour accéder à l'une, il faut obligatoirement l'envoyer à tout son répertoire. Moi, j'appelle cela du spam !

FACEBOOK ou LA VIDEOSURVEILLANCE VOLONTAIRE

videoCe qui est assez amusant, je l'ai remarqué, c'est qu'on parle beaucoup ces derniers temps de la Vidéosurveillance. La Grande-Bretagne est aujourd'hui quasi-complètement maillée de caméras de surveillance destinée à surveiller les moindres incivilités des habitants, et de traquer les criminels un peu partout. Déjà, la France est sur la même voie, et tout le monde de pousser des cris d'indignation face à une vague de caméras liberticide.

Mais ce qui est encore plus amusant, c'est que la Videosurveillance et les réseaux sociaux du Net ont un vocabulaire commun : tous deux veulent "mailler" la société à qui mieux-mieux afin que rien ne leur échappe.

Et les premiers à s'insurger contre l'Oeil de la caméra, sont les premiers à aller sur le Net pour s'enregistrer dans des réseaux comme Facebook qui procèdent à un maillage bien plus néfaste et dangereux et vicieux de la société. Une caméra peut filmer nos corps, mais Facebook, lui, filtre nos coûtumes, nos us, nos modes de consommation, nos conversation, afin de trouver ce qui nous fait saliver/bander/jouïr... Afin de nous contrôler. 

En somme, tout cela se conforme à une vision bien contemporaine : on accepte de déballer son intimité parce que c'est mode, que ce soit sur Internet ou à la télévision. On peut tout montrer de ce qui nous meut, de nos peurs, de nos angoisses, de nos lubies, mais par contre, l'on ne saurait se laisser filmer la carapace, l'apparence. Bien trop pudique pour ça !

Qu'on nous laisse au moins nous remaquiller avant !

3 mai 2008

Les gros doigts de Google

Nouvelle_image__1_La numérisation des anciens ouvrages, ou autres incunables qui dorment paisiblement dans les plus honorables bibliothèques du monde, là où les éditeurs, trop empressés de publier les mémoires de starlettes et autres hommes politiques, ne vont jamais, la numérisation - disais-je - est un vieux serpent de mer de l'Internet, censé avaler et digérer tout de bon ce bon vieux compagnon de l'humanité, j'ai nommé : le LIVRE ! Et cela avait fait beaucoup de bruit. Surtout quand l'Europe s'était alarmé de l'entreprise fort louable de Google de numériser des dizaines et des dizaines de milliers d'ouvrages. Les plus gros éditeurs se sont émus d'une possible perte de droits d'auteurs (voir cet article) quand les plus petits éditeurs se sont réjouis d'une opportunité qui allait leur permettre d'accroître la visibilité de leurs produits, d'ordinaire relégués loin des rayonnages par les libraires pressurés par les grand groupes (lire cet article). Quant à l'Etat, surtout Français, il s'inquiete de la main mise de Google sur la culture en ligne, et tente de lui tenir la dragée haute par le biais de sites concurrents, mais bien moins performants comme Europeana.

Car c'est une évidence : Google a une sacré longueur d'avance. J'y ai fait un tour pour la première fois le mois dernier et je n'en reviens pas de tout ce que l'on peut trouver comme ouvrage ! Les plus grands auteurs de l'Antiquité ont été numérisés à partir des fonds des plus grandes bibliothèques, des Etats-Unis notamment. Je n'aurais sans doute jamais pu consulter ces bouquins autrement, et qui plus est les "posséder" (car certains sont téléchargeables en fichiers PDF! ) puisqu'ils ne sont plus réédités par personne ! Donc, bravo Google. L'ogre Googlesque prouve une fois de plus qu'il détient la palme de l'innovation et surtout de l'initiative !

Toutefois, j'émets une petite réserve : en téléchargeant un volume de tragédies de Voltaire ("Les Scythes") j'ai eu la désagréable surprise de voir le bout de Google pointer le bout de son nez par l'entremise de doigts poilus uni-gantés de préservatifs roses fort désagréables et ce sur plusieurs pages à la suite !!! Je ne sais pas si le dévoué employé à souhaité par là même s'inscrire dans l'histoire numérique en laissant une trace "digitale" mais l'effet est des plus mauvais, et on pourrait s'en passer ^^

25 avril 2008

MAI 68 ou La Grande Arnaque

Si Mai 68 était une fable de La Fontaine, ce serait sans nul doute "La montagne qui a accouché d'une souris."

Je parle, bien entendu, du Mai 68 en France. Précisions utiles : je n'étais pas né à l'époque, je suis un "Génération Mitterrand", mais puisque les médias tiennent tant que cela à faire de moi un enfant de Mai 68, eh bien je suppose que j'ai un droit de regard sur les "événements" qui sont censés avoir tout changé dans nos vies.

Quelle connerie... Si j'ai bien compris le thème de Mai 68, ils avaient au programme la libération sexuelle, la fin du capitalisme, la jouissance sans entraves, la fin des totalitarismes... Bon programme. Mais trente ans plus tard, qu'en est-il ? Pourquoi ces messes d'autocélébration qui inondent la télévision et les journaux en veux-tu en voilà ? Qu'y a t-il donc de si merveilleux dans notre société d'aujourd'hui que l'on doive en remercier Mai 68 ?

Certes, le sexe est partout. Mais il n'a jamais autant été le sujet du commerce et du profit. Le capitalisme ne s'est jamais aussi bien porté. La preuve : le voilà qui vogue vers les rivages plus accueillants du Golfe Persique, de la Mer de Chine, des Golfes du Bengale, les endroits où les affaires, le travail, l'activité est perçue comme positive et nécessaire, tandis que chez nous Mai 68 n'a eu pour effet que la désindustrialisation progressive des pays occidentaux, et, surtout une désaffection croissante pour les métiers manuels, l'effort, l'abnégation. Toutes ces valeurs ont disparus avec les ouvriers. Comme dans une chaîne alimentaire, la disparition des ouvriers a entraîné l'extinction des communistes, lesquels ont laissés leur place dans la pyramide aux éxtrémistes. Avec le chômages, ces extrémistes n'ont eu qu'à attendre tapis dans le noir pour voir venir à eux les chômeurs en quête d'un repaire.

Bien sûr, certains en ont tirés profit. Les étudiants, évidemment, de cette époque. Leur angélisme a vite fait place à un opportunisme de bon aloi, comme on en avait pas vu depuis Juin 1940. Puisque le Grand Soir n'a pas eu lieu, ils se sont remis à potasser, ont passés leur diplôme et sont passés aux commandes de l'avion qu'ils se promettaient de détourner. On a une meilleure vue de là-haut, particulièrement pour taper sur les couches populaires incapables de se rebeller, et qu'ils ont abandonnés aux extrémistes.

Mai 68, en France, est le mythe d'une génération trop heureuse, finalement, de ne pas avoir eu à prendre les rênes du pouvoir, ce qui leur a permis de se fossiliser dans une attitude infantile individualiste de "moi contre les beaufs". Et ca dure encore.

12 avril 2008

DEATH NOTE versus MCM

affiche_Death_Note_Desu_noto_2006_1Je peux comprendre que les chaînes de télé aient à coeur de rentabiliser leurs programmes en casant un maximum de publicités entre leurs programmes. Je peux imaginer les pontes de ces institutions du monde du spectacle planifier des mois à l'avance leurs grilles afin de correspondre aux habitudes des spectateurs-consommateurs. Mais ce que je ne conçois pas du tout, c'est d'être pris pour un con ! Et à ce petit jeu là, MCM fait preuve de la plus belle hypocrisie qui soit.

Il y a quelques temps, j'ai découvert la série d'animation Japonaise DEATH NOTE, adaptée d'un Manga de Takeshi Obata et Tsugumi Oba, et qui a même fini par être adapté au cinéma, succès oblige. Et j'ai accroché très sérieusement. Quel ne fut pas ma déception, au bout d'une dizaine d'épisodes, de voir que MCM se foutait de ma gueule (oui, je dois être un peu égocentrique) en reprenant la série de zéro, juste histoire de gagner une semaine ou deux. Du coup, je devais revoir tous les épisodes. Peut-être aussi, vu l'extrême complexité des scénarios, se sont-ils dit que leur audience (majoritairement adolescente) n'allait pas saisir toutes les subtilités d'une intrigue à rebondissements.

Toujours est-il que ca m'a beaucoup énervé. Et du coup, j'ai cherché les épisodes sur Dailymotion ET il faut croire que je n'étais pas seul à me sentir frustré car un gentil collectif de Nippophiles met en ligne les épisodes en VO, sous-titrés avec amour ! La classe quoi... Pas comme MCM.

PS : La même critique est valable pour PARIS PREMIERE, qui diffuse ses épisodes de Nip/Tuck au petit bonheur la chance.

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